La société civile rejette l'ingérence de l'exécutif dans la justice
Des organisations et associations de la société civile ont dit rejeter toute " ingérence de l'exécutif dans le travail de la justice", appelant à une réforme structurelle du système judiciaire.
" Les pouvoirs ne doivent pas être concentrés entre les mains d'une seule personne dans des circonstances exceptionnelles ", ont averti ces associations dans une déclaration conjointe rendue publique ce jeudi.
D'après ces organisations, le président Kais Saied avait annoncé, le 7 février courant, à l'issue de son entretien avec la cheffe du gouvernement, la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et son remplacement par une instance provisoire en vertu d'un décret qui sera prochainement publié.
" La concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'une seule personne porte atteinte aux dispositions de la Constitution et à l'indépendance de la justice ", ont averti ces organisations dans la même déclaration.
Les associations et organisations signataires de la déclaration ont invité toutes "les forces vive de la nation et de défense de la démocratie et du caractère civile de l'Etat à faire front commun pour protéger les instances constitutionnelles et indépendantes, considérées comme pierre angulaire de toute édification démocratique", d'après le texte de la déclaration.
(TAP)